Tsunami, il y a un an déjà
Au Japon en cette journée anniversaire du terrible Tsunami qui a dévasté la région de Tohoku, les Japonais ont rendu hommage aux quelques 19000 morts et disparus de la catastrophe, à travers de nombreuses cérémonies à travers tout le pays. Dans les endroits les plus frappés, des gens viennent se recueillir, déposer des fleurs comme à Minamisanriku, ce petit port de pêche qui a été complètement rasé par les vagues géantes, et où les montagnes de débris ont laissé la place à des déserts de fondations.
Les secouristes et déblayeurs continuent à rechercher les corps des quelques 4000 personnes disparus. Si on continue à retrouver des corps, la plupart ont sans doute été emportés pour toujours par la mer quand celle-ci s’est retirée des terres.
Pendant ce temps là, à Fukushima, les liquidateurs continuent à œuvrer, soit pour s’assurer que les réacteurs ne chauffent pas trop, soit pour décontaminer le site de la centrale et ses proches environs.
Aux alentours de la centrale, dans un rayon de 20 km2 c’est une zone « morte » de laquelle tous les habitants où presque ont été évacué. Au delà de cette zone, c’est sur plus de 600 km2 que la radioactivité est présente à des degrés divers. Dans ces zones les gens ont appris à vivre avec la radioactivité et tentent de reprendre leur vie.
Les évacués bénéficient d’indemnités de la part de TEPCO, environ 1200 euros par mois pour « souffrance mentales ». Mais de nombreuses personnes ont définitivement quitté la région pour échapper à la pollution radioactive.
Aux total, ce sont plus de 350 000 personnes qui ont du abandonner leurs habitats en raison du tsunami et de l’incident nucléaire de Fukushima.
Cette catastrophe a eu pour conséquence l’arrêt de la plupart des réacteurs du pays (52 sur 54) dans un pays où le sentiment anti-nuclèaire s’est développé. Aujourd’hui le Japon importe une grande partie de l’énergie qu’il consomme.
La croissance économique est elle reparti depuis quelques mois, signe que le pays ne manque pas de ressources.