Mémoires d’une geisha et le vieux Kyoto

Ponto-chô

Ce film américain de Rob Marshall a connu un certain succès dans les salles un peu partout à travers le monde. Si les actrices qui interprètent les rôles principaux ne sont pas japonaises mais chinoises (Gong Li, Michelle Yeoh, Zhang Ziyi), ce qui pourrait nuire à l’authenticité du tout quand on sait reconnaitre une japonaise d’une chinoise, le film, au-delà de toute considération esthétique ou narrative, permet aux spectateurs de s’imprégner de l’ambiance unique et magique du vieux Kyoto, ville des geishas et de la culture et des traditions japonaises.
Les petites rues escarpése, les maisons en bois, les échoppes de poisson fris, les petits courants d’eau sous les cerisiers, les nombreux temples et jardins, nul doute que le film aura achevé de convaincre de nombreux touristes de visiter l’ancienne capitale.
Lorsque l’on a vécu à Kyoto on aperçoit dans ce film une part de vérité, car aujourd’hui encore subsiste un peu de ce Kyoto là, notamment ces « hanamachi » , les quartiers qui concentrent les okiya ( les maisons de geishas), les maisons de thé et d’autres petits commerces traditionnels.
A Kyoto les geishas sont toujours là, faisant partie intégrante du folklore local, et aussi bien près des temples célèbres comme le Ginkakuji, que dans les quartiers où on trouve les maisons de geishas, comme Gyon.

Entre Shijô et Sanjô, à l’Est comme à l’Ouest de la rivière aux canards (Kamogawa), les amoureux de ce Japon authentique trouveront de quoi satisfaire leur soif d’exotisme.

Gyon et Pontô chô notamment, avec leurs petites ruelles et les demeures traditionnelles  typiques de l’architecture japonaise d’avant guerre, et qui nous font replonger dans un Japon d’un autre temps, sont à ne manquer sous aucun prétexte,

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